BIOGRAPHIE

Après des études en Arts Plastiques puis en Histoire de l’Art Gabrielle Duplantier s’investit seule dans la pratique de la photographie. Son travail est inspiré par les territoires proches, la nature, le portrait. De des prises de vues souvent accidentées à des expérimentations en chambre noire, elle rapporte des images ou la puissance des formes, souvenir d’un apprentissage de peintre, s’allie à la fragilité des figures. Mouvements suspendus, paysages organiques, instants crépusculaires, portraits habités de femmes ou d’enfants, Gabrielle Duplantier poursuit l’affirmation, inquiète en même temps qu’obstinée, de son point de vue de sujet, moins attachée à figer la réalité qu’à lui réclamer un droit de regard. Elle a publié deux livres au éditions lamaindonne, Volta (2014) et Terres Basses (2018). Toutes ses photographies sont inspirées par une délicatesse et une force brutale, une fougue et une grâce, quelque chose que la nuit dispute à la fois au démoniaque et à la candeur. Gabrielle tient de la brume et de l’éclat, elle doit au chêne et au roseau, au paysage et à la fantasmagorie. Au granit des désirs et au sable de la vie. Dans le livre qu’elle a signée Volta, préfacé par Maylis de Kerangal, son grand art se retrouve tout assemblé comme un chemin de pluie, de fougères, de femmes d’un autre temps, de pays et encore de pays, de choses vues à moins qu’elles ne soient le seul fruit de la poudre d’un instant.

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